Des victimes d'une maladie inconnue meurent cette année-là en Afrique et en Europe. Les cas restent rares jusqu'en 1981, date à laquelle il est découvert, en Californie, que cette maladie terrible touche surtout les homosexuels.
L'année suivante, elle est nommée SIDA (AIDS), abréviation de Syndrome Immuno-Déficitaire Acquis. Le virus est identifié en 1983, sur un homosexuel, par des chercheurs français.
En réalité, il s'agit de 2 virus mutants, présents dans 2 parties distinctes du globe. L'un est issu d'un singe éloigné de l'humain, l'autre (le plus meurtrier) vient du chimpanzé.
Face à l'épidémie qui se propage dans son pays, Margaret Heckler (ministre américaine de la santé) affirme en 1984 qu'un vaccin sera prêt dans 2 ans... En 1986, faute de vaccin, le nombre de malades du SIDA est désormais de 80.000, majoritairement aux USA et en Europe.
Alan Friedmankien, chercheur américain, annonce que le SIDA sera la peste du millénaire... Sauf qu'il ne se transmet que par contact sanguin (transfusion, acte sexuel ou... seringue). C'est pourquoi la maladie se répand essentiellement parmi les homosexuels et les toxicomanes. Dans les pays riches, elle est enfin contenue grâce à des médicaments très coûteux. En Afrique, continent pauvre, le SIDA se répand sans pouvoir être combattu.
A la fin du 20ème siècle, l'OMS affirme que 96% des personnes infectées par le SIDA se trouvent dans des pays à faibles revenus. Les 3/4 des malades vivent en Afrique et, désormais, les enfants et les femmes en sont les principales victimes.
Au total, chaque année, 2 millions d'êtres humains meurt du SIDA dans le monde.
