Dans la Russie tsariste, certains révolutionnaires pensent que tous les moyens sont bons : pendant la guerre russo-japonaise de 1904, Lenine fait du trafic d'armes, de fausse monnaie et capte quelques héritages.
En 1907, à Tiflis, dans le Caucase, l'attaque d'un transfert de fond de la Banque de Russie fait 3 morts et 50 blessés. Elle permet à Krassine, Wallach, Litvinov, Staline et Lénine de récupèrer 340.000 roubles.
Des bolcheviks exilés à Paris apprennent, en 1908, que Lenine et son parti ont pris pour eux l'argent destiné à la défense des prisonniers antitsaristes. Lenine échappe alors de peu à la mort.
Dés 1919, Staline vend les bijoux et les diamants de la famille du tsar à des receleurs pour financer l'envoi d'agents du Komintern chargés d'aider les partis communistes des autres pays.
Pour sa traque mondiale des russes blancs et des trotskistes, Staline rémunère régulièrement des proxénètes, des voleurs et des assassins. En 1938, l'un d'eux assassine Ignace Reiss, attaché militaire soviétique rallié à Trotsky.
Après la mort de Staline, une mafia crapuleuse infiltre sans difficulté le KGB, la police et le Parti Communiste. Elle y organise du trafic d'influence, de devises, de diamants et des réseaux de prostitution.
Ainsi, en 1976, le président du Conseil des ministres d'Ouzbekistan et celui de la Cour suprême sont jugés pour corruption. La mafia est présente dans le secrétariat de Leonid Brejnev et sa propre fille fait du trafic de diamants. Semin Tsvigoun, vice-président du KGB et beau-frère de Brejnev, est également impliqué. Le trafic des matières premières se fait par millions de tonnes, la drogue circule partout et... l'URSS disparaît.