1985 - GREENPEACE VICTIME D'UN ATTENTAT
La bombe qui explose dans le port néo-zélandais d'Auckland ne devait que rendre inutilisable le navire Rainbow Warrior. Malheureusement, une personne qui se trouvait à proximité est tuée. Le bateau appartient à l'association Greenpeace, qui voulait l'utiliser pour protester contre les essais nucléaires français ayant lieu dans l'atoll de Mururoa. La police de Nouvelle-Zelande arrête rapidement un couple...
Mr et Mme Turenge, munis de passeports suisses, sont accusés d'avoir fait exploser la bombe. La police découvre ensuite qu'ils sont en réalité le commandant Maffart et le capitaine Prieur, agents des services secrets français, et que 3 autres agents français ont pris la fuite à bord d'un voilier. La Nouvelle-Zelande exige de la France qu'elle dise qui a commandé cette opération secrète de la D.G.S.E.
Le président François Mitterrand ne répond pas mais charge Laurent Fabius, son 1er ministre, de trouver un enquêteur français. Fabius nomme alors le conseiller Bernard Tricot, qui enquête et déclare que les services secrets français sont innocents. La Nouvelle-Zelande et Greenpeace crient au scandale. Des rumeurs évoquent désormais la présence d'une 3ème équipe, ainsi que l'implication de ministres français.
Le nom de Charles Hernu, ministre de la Défense, commence à circuler dans les médias. Pour couper court, à un éventuel scandale, François Mitterrand remplace aussitôt son ministre de la Défense et retire la direction de la D.G.S.E. à l'amiral Lacoste. Quant au premier ministre Laurent Fabius, il déclare laconiquement qu'il n'est en rien concerné par cette affaire.