En Israël, les nationalistes sionistes prennent le pouvoir et, de 1947 à 1949, expulsent des millions de palestiniens vers la Jordanie et la Syrie dans le but de créer un grand Israël uniquement peuplé de juifs. Quinze ans plus tard naît l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP). En 1968, sa charte stipule que le peuple arabe de Palestine a droit à sa patrie et que les juifs d'origine palestinienne pourront également vivre dans cet état unique.

1994-Yasser ArafatLe Fatah, qui prend le contrôle de l'OLP en février 1969, affirme ne pas lutter contre les juifs mais contre l'état colonisateur et raciste d'Israël. Son objectif est de restaurer un état palestinien indépendant et démocratique.

Selon le Fatah, le moyen d'y parvenir est la lutte armée. En septembre 1970, le roi Hussein de Jordanie expulsent les membres de l'OLP qui sont sur son territoire et fait massacrer les familles palestiniennes qui s'y trouvent encore.

La résistance palestinienne se lance ensuite dans des actions terroristes et tue des sportifs israéliens aux Jeux Olympiques de Munich, en 1972.

L'opinion mondiale blâme sévèrement l'OLP pour ces actes et cette dernière s'oriente alors sur la voie de la diplomatie politique. En 1973, l'OLP crée une autorité palestinienne indépendante destinée à gouverner toute partie libérée de la future Palestine.


Puis, en 1974, Yasser Arafat, chef de l'OLP, demande à l'ONU la  reconnaissance d'un état ne couvrant que 22% de la Palestine originelle, à côté de celui d'Israël.


Le 15 novembre 1988, l'OLP proclame l'indépendance de l'état de Palestine et reconnaît l'existence d'Israël. En réponse, Itzhak Rabin, premier ministre israélien, reconnaît l'existence de l'OLP mais pas celle de la Palestine. En 2000, 5 ans après l'assassinat de Rabin par un extrêmiste israélien, le sommet de Camp David n'apporte aucune solution.