Le petit François vit une enfance très malheureuse, entre sa mère et son beau-père qui le détestent. A l'école, il multiplie les sales coups et les absences. Puis, en grandissant, il se prend de passion pour le cinéma. Il voit des centaines de films et, à 16 ans, emprunte de l'argent pour créer son propre ciné-club... Il est tellement endetté que la police décide de l'expédier dans un centre de redressement où il devra rester jusqu'à sa majorité.
Il en sort donc en 1953, pour ses 21 ans...
Toujours mordu de cinéma, François Truffaut est accueilli aux Cahiers du cinéma par André Bazin et il devient rapidement un excellent critique de cinéma.
Son travail lui donne l'occasion de rencontrer Alfred Hitchcock, Jean Renoir ou Max Ophuls, des réalisateurs à qui il voue une véritable vénération.
Puis, en 1959, il se lance et réalise son premier film : Les Quatre Cents Coups.
Dans ce film très autobiographique, le personnage d'Antoine Doinel (joué par Jean-Pierre Léaud) fait sa première apparition.
Le film réalise quelques 500.000 entrées, surtout des jeunes, et la même année, cette 1ère oeuvre est primé au Festival de Cannes.
Puis, dans la France de 1961 (très à cheval sur la morale), Truffaut réalise Jules et Jim : un film où Jeanne Moreau tient le rôle d'une femme qui aime 2 hommes en même temps.
François Truffaut utilise très vite des caméras plus légères et une pellicule plus rapide, ce qui lui permet de tourner plus facilement en extérieur. Il a pour principe de laisser ses acteurs (qui sont souvent des inconnus) improviser. Il tourne par la suite La Nuit Américaine, en 1973, et fait jouer Gérard Depardieu dans Le Dernier Métro, en 1980. Il restera passionné par le cinéma jusqu'à la fin de sa vie, laquelle se termine en 1984, année de ses... 50 ans.
