En septembre 1976, un agent de la Police Judiciaire française fait parvenir à ses supérieurs un 2nd rapport destiné à les alerter de l'existence d'un contrat mis sur la tête de Jean de Broglie. Le 24 décembre, à 9h15, le prince Jean de Broglie, député de l'Eure, sort de l'immeuble de son conseiller financier Pierre de Varga. Un homme surgit alors et lui tire 2 balles dans le corps. Derrière Jean de Broglie, un second tueur tire un 3ème projectile.
Dés le 29, Michel Poniatowski, ministre de l'intérieur, viole le secret de l'instruction en cours en livrant 4 noms à la presse : Gérard Frèche, Guy Simoné, Pierre de Varga et Patrick de Ribemont.
Le ministre affirme alors que le mobile du crime est un banal différent financier.
Cependant, quelques jours plus tard, le journal espagnol La Vanguardia annonce que Jean de Broglie et l'Opus Dei auraient été impliqués dans un détournement de fonds publics en Espagne.
Une partie de ces fonds serait parvenu sur le compte d'une société du Luxembourg dont le prince de Broglie (spécialiste des contrats pétroliers et trésorier du parti des Républicains Indépendants) était l'administrateur.
Ces mêmes fonds auraient été ensuite reversés dans la trésorerie du parti des Républicains Indépendants d'après les journaux Le Monde et Le Canard Enchaîné (ce dernier publiant en 1980 les 2 rapports de 1976 de l'agent de la Police Judiciaire).
En 1981, les inculpés Frèche et Simoné sont condamnés à 10 ans de prison chacun pour meurtre.
Gérard Frèche attend 1988 pour affirmer que ceux qui lui ont commandé ce contrat lui ont, à l'époque, promis l'indulgence de la police. De son côté, l'ancien policier Guy Simoné prétend que "tout ça était décidé en haut lieu". A sa sortie de prison, il veut rouvrir l'enquête pour s'auto-innocenter mais il découvre que le dossier est désormais inaccessible : il a été classé Secret Défense...