Mikhail Gorgatchev adhère aux Jeunesses communistes, puis au Parti Communiste en 1950 et entre ensuite dans son Comité central. En 1980, il intègre le Bureau politique et Iouri Andropov le place sous sa protection. Elu secrétaire général du Parti Communiste d'Union Soviétique en mars 1985, Mikhail Gorgatchev découvre combien le niveau de vie des habitants chute et combien l'économie du pays qu'il doit diriger fonctionne au ralenti.
L'Armée Rouge ne trouve pas d'issue en Afghanistan quand, en avril 1986, l'incendie de la centrale nucléaire de Tchernobyl devient le véritable révèlateur de l'échec de tout le système soviétique.
Mikhail Gorgatchev s'inspire alors du communisme chinois et met en place une série de réformes : il introduit une dose d'économie de marché dans l'économie planifiée de l'URSS et écarte du pouvoir les alliés de Léonid Brejnev, l'ancien chef du parti.
La censure est assouplie et le dissident politique Andreï Sakharov est libre d'aller et venir.
En mars 1988, Gorgatchev signe des accords de désarmement avec les USA, procurant ainsi une grande bouffée d'oxygène financière à l'URSS. Mais, en ordonnant ensuite à l'Armée Rouge d'évacuer l'Afghanistan, il heurte les gradés qui s'en sentent profondément humiliés. Les USA interviennent alors militairement en Irak et Gorbatchev approuve docilement.
En mars 1990, la Lituanie décide de quitter l'URSS et cette dernière devient la Fédération de Russie : s'en est trop pour les communistes conservateurs qui, avec des cadres de l'armée, tentent d'organiser un coup de force. Elu entretemps président de la Fédération de Russie, Boris Eltsine fait échouer le coup d'état. Le 24 août 1991, Gorbatchev quitte la direction du parti tandis que, le même jour, naît la Communauté des Etats Indépendants (CEI)...