Cinq après la fin de la 2nde guerre mondiale, la Grande-Bretagne est devenu le plus grand fabriquant de voitures d'Europe avec une production de 500.000 véhicules par an. Puis, en 1952, la marque Austin fusionne avec Morris, MG et Wolscley. Ils forment désormais la British Motor Corporation (BMC). Dans la foulée, BMC rachète des carrossiers et n'a plus d'autres concurrents en Angleterre que Leyland, Vauxhall, Ford et Rootes. En 1961, Leyland met la main sur Standard Triumph. BMC rachète alors Jaguar en 1966 et devient British Motor Holdind (BMH).

1965

Les 5 marques de cette nouvelle société restent indépendantes et... se font concurrences. Aucune des gammes n'est complète et les concessions ne sont pas rentables. Du coup, les usines ne tournent pas à plein régime.

En 1967, Leyland achète Rover et prend le nom de British Leyland avant de digérer... British Motor Holdind (BMH). Désormais forte de 7 marques, British Leyland représente 40,7% des ventes réalisées en Grande-Bretagne, devant Ford (27,4%), Vauxhall (13,2%), Rootes (10,4) et les non-britanniques (8,3%).

Au cours des années qui suivent, British Leyland et ses 7 marques s'éffondrent. En 1975, le gouvernement anglais décide de nationaliser cette firme pour la sauver de la faillite. La marque britannique, pour redresser sa situation, accepte alors de fabriquer des modèles de la marque japonaise Honda. Puis, en 1988, Honda achète 20% des actions du groupe British Leyland et obtient du gouvernement de sa majesté que ce groupe soit de nouveau privatisé. Pendant ce temps, Toyota et Nissan se mettent à construire plusieurs usines en Grande-Bretagne.

De leurs côtés, les marques américaines, allemandes et françaises voient, elles aussi, régulièrement grossir leurs ventes d'automobiles dans les pays de la Grande-Bretagne. Désormais, l'industrie automobile britannique est quasiment inexistante. En l'espace d'une quarantaine d'années, elle sera donc passée du statut de plus grand constructeur européen d'automobiles à celui de... fantôme.