En 1920, la Société des Nations accorde à la France le mandat d'administrer le Liban et la Syrie. Les français s'y comportent alors en quasi tyrans et, en 1926, les Druzes syriens se révoltent. L'armée française répond par la répression, allant en 1930 jusqu'à tirer au canon sur la population de Damas. En 1936, la Société des Nations veut transformer le mandat français en traité d'indépendance...
Mais, en 1939, la France entre en guerre contre l'Allemagne sans l'avoir signé. En 1940, la France est vaincue. Les 120.000 soldats français de l'Armée du Moyen-Orient n'ont pas combattu. L'Angleterre déclare alors qu'elle n'acceptera pas que l'Allemagne occupe le Liban et la Syrie et s'en serve pour attaquer les pays qu'elle protège. Une commission germano-italienne arrive cependant en Syrie...
Elle ordonne de réduire les effectifs français à 35.000 soldats, lesquels intègreront alors les forces de l'Axe. En réaction, le général de Gaulle envoie le général Catroux en Syrie où il fait se rallier les pétainistes à la France libre. Le maréchal Pétain ordonne alors au général Henri Dentz, Haut Commissaire du gouvernement, d'aller en Syrie mais sa mission est un échec : les français de Syrie restent gaullistes !
L'Allemagne expédie au Moyen-Orient des "conseillers" et des "techniciens" qui s'emploient à monter les arabes contre les juifs de Palestine, cette dernière étant sous mandat britannique. La région devient une véritable poudrière : les arabes y abhorrent les français et les anglais, les musulmans sunnites y détestent les arabes chrétiens et, bien évidemment, les allemands y haïssent à mort les juifs de Palestine.