A peine élu, le pape Pie XII voit éclater la 2nde guerre mondiale, laquelle embrase d'abord l'Europe. Il resent l'affrontement entre la France, l'Allemagne et l'Italie comme un sacrilège car il considère ces 3 pays comme les remparts de la chrétienté. Il parvient cependant à éviter d'être associé à l'attaque de l'URSS par l'Allemagne, après que cette dernière ait tentée de la lui présenter comme une croisade contre des athées.
Il commence alors à nouer de discrets contacts avec Franklin Roosevelt, le président des USA.
Mais, en 1945, lorsque les Etats-Unis larguent des bombes atomiques sur le Japon, Pie XII est un des rares qui dénoncent cet acte de destruction massive.
Il met aussitôt l'humanité en garde contre la généralisation de ce type d'armes. Puis, dans les années qui suivent, il se retrouve de nouveau aux côtés des USA...
Pour ce qui le concerne, il s'oppose aux régimes communistes qui persécutent l'église catholique en Europe de l'Est.
Après la mort de Staline, le catholicisme renait en Pologne mais les dirigeants communistes parviennent à isoler du Vatican l'église roumaine, bulgare, balte et chinoise. Pie XII met ensuite fin à la domination des italiens au sein du Sacré Collège et permet ainsi l'émergence d'autres élites religieuses.
Ceci favorise grandement l'essor de la religion catholique aux Etats-Unis, en Afrique et en Outremer. Par ailleurs, Pie XII soutient activement la naissance et la croissance de l'Europe unie (qu'il considère comme un indispensable facteur de paix) et il défendra l'idée européenne jusqu'à son dernier jour, lequel survient le 9 octobre 1958.