Le 18 juin 1935, l'Angleterre, qui redoute que la France n'obtienne une position dominante en Europe, décide d'accorder à l'Allemagne hitlérienne l'autorisation d'avoir une marine de guerre, laquelle ne devra cependant pas dépasser le tiers de la puissance de la sienne. En Italie, en 1936, Mussolini prend ses distances avec la France et l'Angleterre et aide militairement le général Franco en Espagne...

Pour sa part, la Belgique décide d'abandonner toute idée d'alliance et opte pour une neutralité obsolue en cas de conflit, obligeant ainsi la France à reviser sa stratégie de défense. En Allemagne, Adolf Hitler affirme que son pays sera "économiquement indépendant de l'étranger" grâce à sa politique d'autarcie et également grâce au développement de la recherche d'état sur les produits de synthèse.

1937-Hitler veut la terre ukrainienne

Mais, au soir du 5 novembre 1937, le chancelier Hitler annonce à quelques-uns de ses ministres que l'autarcie économique ne permettra pas de nourrir le peuple allemand, lequel augmente d'au moins 500.000 personnes chaque année. En conséquence, il a décidé que l'heure était venue d'offrir un "espace vital" à l'Allemagne en s'emparant par la force des riches terres agricoles de l'Ukraine.

Adolf Hitler précise également aux 5 ministres nazis présents (Goering, von Blomberg, Raeder, von Fritsch et von Neurath) qu'il faudra au préalable s'emparer de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie avant de commencer à envahir l'est de l'Europe. Le chancelier ajoute en outre que ce "problème" devra être réglé au plus tard pour 1943...