Aux lendemains de la 1ère guerre mondiale, la France obtient l'exclusion de la délégation allemande des Jeux Olympiques de 1920, à Anvers, et de ceux de Paris, en 1924. L'Allemagne est également écartée de ceux de Londres, après la 2nde guerre mondiale, en 1948. Jusqu'en 1952, c'est l'URSS qui refuse obstinément de participer aux Jeux et la Chine fait la même chose jusqu'en 1980.
En 1976, dénonçant les relations sportives qui lient la Nouvelle-Zelande à l'Afrique du Sud, 40 pays refusent de participer aux Jeux Olympiques de Montréal.
Pour ceux qui se déroulent à Moscou en 1980, les USA entraînent dans leur sillage le retrait de 62 pays, lesquels protestent avec eux contre l'intervention militaire de l'URSS en Afghanistan.
Quatre ans aprés, l'URSS boycotte à son tour les Jeux et obtient également le refus de participer aux Jeux Olympiques de Los Angeles de l'ensemble des pays communistes du bloc de l'Est.
Ceux-ci s'interdisent de se rendre "dans le pays de Ronald Reagan" après que ce dernier ait ordonné l'implantation en Europe de batteries de missiles américains Pershing 2 braqués vers l'URSS.
Cependant, les tensions "olympiques" entre l'URSS et les USA ont, pour leur part, commencées avant le début de la préparation des Jeux : trés exactement à partir du moment où les autorités américaines ont refusées d'accorder des visas d'entrée sur leur territoire aux représentants de la délégation olympique soviétique qu'ils accusent alors d'être des agents de renseignements du KGB.