Le 5 juin, Charles de Gaulle accepte de devenir sous-secrétaire d'état dans le gouvernement de Paul Reynaud et ce dernier lui donne alors pour mission d'obtenir que Winston Churchill accepte d'évacuer à bord de navires anglais l'armée française, qui est rassemblée en Bretagne, pour l'acheminer à destination des colonies françaises d'Afrique du Nord. Le général de Gaulle part donc pour Londres...

1940-general Charles de Gaulle

Il y lance un appel à la résistance le 18 juin mais, le lendemain, seulement 6 français se présentent à lui.

Parmi eux se trouve Roger Mengin, attaché de presse de l'ambassade de France, Pierre Mailland, correspondant de l'agence Havas, et le capitaine Koenig.


Le général de Gaulle se permet cependant de refuser la présence à ses côtés de l'ancien ministre Pierre Cot, lequel part alors pour les USA


Alexis Leger, Antoine de Saint-Exupéry et Jean Monnet font de même. Tous sont convaincus que Charles de Gaulle est anti-démocrate et qu'il ne s'entoure d'Eugène Deloncle et d'Edmond Duseigneur que parce qu'ils sont d'extrême-droite. En août 1940, André Labarthe et Charles Gombault, qui sont de farouches adversaires du général de Gaulle, créent leurs propres journaux. 

La situation de Charles de Gaulle s'améliore toutefois le 7 août quand Winston Churchill signe "l'accord des Chequers" : la France libre du général dispose désormais de l'aide financière de l'Angleterre, ce qui va lui permettre de former une véritable armée (dont les effectifs passe de 3.028 hommes en 1940 à 61.500 en 1943). Le 8 mai 1945, sur ordre du général, la France rembourse toutes les sommes qu'elle a perçues à l'Angleterre