Quelques jours avant le 1er tour de l'élection présidentielle française, le ton monte entre les candidats conservateurs : dévancé dans 2 sondages (publiés par l'IFOP et par la SOFRES), l'ancien 1er ministre gaulliste Jacques Chaban-Delmas réserve désormais ses attaques à son conccurent centriste Valéry Giscard d'Estaing, le ministre de l'économie et des finances. Jean Royer, 3ème candidat de la majorité, est distancé.

1974-Valery Giscard d'Estaing

Face à eux, François Mitterrand est l'unique candidat du Parti Socialiste, du Parti Communiste et du Mouvement des Radicaux de Gauche (MRG).

Au lendemain du vote du 1er tour, les 2 meilleurs candidats vont donc s'affronter au tour suivant et Valéry Giscard d'Estaing , arrivé derrière François Mitterrand, donne raison aux instituts de sondage puisqu'il reste en lice.

Le 19 mai, les électeurs se déplacent très massivement : le taux d'abstention en métropole n'est que de 12%... Du jamais vu depuis 1848 (date de la naissance du suffrage universel en France) !

Le record du département qui a le plus voté appartient à la Somme (92,77%) et celui où les électeurs se sont le moins déplacés est la Corse (77,37%).


Puis les résultats "tombent" : ils accordent une courte victoire à Valéry Giscard d'Estaing (50,81%) qui devance toutefois François Mitterrand (49,19%). 


L'Union de Défense de la République (UDR), le parti gaulliste dont le candidat a été éliminé au 1er tour, doit désormais préciser quel soutien il accordera au nouveau chef de l'état français. A l'étranger, Richard Nixon, président des USA, est le 1er à féliciter Giscard d'Estaing. Ce dernier reçoit également de chaleureuses félicitations du social-démocrate Helmut Schmidt, le nouveau chancelier d'Allemagne