Le 12 octobre 1973, Richard Nixon, président des Etats-Unis, téléphone à Gerald Ford, lequel est le N°1 du groupe des Républicains à la Chambre des représentants. Il lui révèle que le vice-président Spiro Agnew vient de démissionner car la justice américaine le soupçonne fortement de corruption. Dans la foulée, Richard Nixon annonce à Gerald Ford qu'il devient désormais le nouveau vice-président...
Dix mois passent et, au début du mois d'août 1974, Richard Nixon se retrouve acculé par le FBI qui est parvenu à cerner son rôle dans "l'affaire du Watergate" (laquelle concerne la pose illégale de micros dans les locaux du Parti Démocrate).
Il lui est également reproché d'avoir par la suite menti, à plusieurs reprises, au peuple américain. Isolé, le président Richard Nixon choisit finalement de donner sa démission plutôt que d'encourir le risque d'être destitué.
Le 9 août, le vice-président Gerald Ford entre en fonction et devient donc le nouveau président des USA. Il déclare à la presse qu'il maintiendra Henry Kissinger à son poste gouvernemental et ajoute également qu'il poursuivra la politique de paix menée par les Etats-Unis.
De son côté, le procureur spécial Leon Jaworski, chargé de la partie judiciaire dans l'affaire du Watergate, certifie qu'il n'y a eu aucun arrangement entre Richard Nixon et lui.
Harold Wilson, le 1er ministre britannique, adresse alors ses félicitations au nouveau président et tient à rappeler combien sont nombreux les liens qui unissent l'Angleterre et les USA. Pour sa part, le chef du gouvernement de l'état d'Israël préfére insister sur le fait que Gerald Ford, le nouveau président américain, a toujours été un grand ami des Israéliens et de leur pays.