Fin mai 1974, le libéral Valéry Giscard d'Estaing (qui vient d'être élu président de la République) nomme Jacques Chirac 1er ministre. La décision de Giscard d'Estaing de ne pas choisir un centriste "giscardien" est guidée par le fait que, bien qu'il soit gaulliste, Chirac l'a soutenu dés le 1er tour des élections présidentielles plutôt que de défendre les couleurs du gaulliste Jacques Chaban-Delmas, candidat de l'UDR...
Une fois devenu 1er ministre, Jacques Chirac s'applique à mettre en place la politique définie par le président, tout en s'employant à reprendre en main l'UDR.
Et en juillet, il prévient notamment les députés gaullistes qu'il ne saurait y avoir divorce entre le 1er ministre UDR et les élus de l'UDR.
Alexandre Sanguinetti, secrétaire général du parti, s'empresse alors d'appeler les militants à soutenir Jacques Chirac et, peu à peu, l'UDR se range majoritairement derrière le premier ministre.
Vingt-cinq mois plus tard, trés exactement le 26 juillet 1976, Jacques Chirac envoie sa lettre de démission de 1er ministre au président de la République.
Valéry Giscard d'Estaing lui demande alors d'attendre le 25 août, afin de lui donner le temps de choisir son successeur. Chirac accepte et, au jour dit, le secrétaire général de la présidence annonce la démission du 1er ministre.
De son côté, Jacques Chirac confirme à la presse la fin du gouvernement giscardo-gaulliste et explique que sa démission a été motivée par le fait qu'il ne disposait pas des moyens nécessaires pour assumer ses fonctions de chef de ce gouvernement. Puis, le 5 décembre, l'UDR change de nom, devient le Rassemblement Pour la République (RPR) et choisit (à 96,52%) Jacques Chirac comme président du parti...
