La France ayant mobilisée contre l'Allemagne, les services de la défense passive commence, dans les grandes villes, à distribuer des masques à gaz. Des enfants sont envoyés dans les campagnes, pour les préserver des inévitables bombardements à venir. La propagande française persuade la population que ses combattants seront les plus forts, surtout avec l'aide des "jeunes et robustes soldats anglais", alliés de la France !
Le 1 septembre, l'Allemagne attaque la Pologne.
La France réplique une semaine plus tard et fait quitter la ligne Maginot à son armée pour la faire progresser dans le land de Sarre.
L'artillerie, les chars et l'infanterie ne rencontrent aucune résistance, si ce n'est celle d'une unique mitrailleuse allemande...
Protégée par un champ de mines, elle va réussir à bloquer la progression de l'armée française pendant 2 jours.
L'assaut reprend ensuite et les soldats français réalisent une modeste percée de 8 kilomètres. Ils restent là pendant 14 jours, jusqu'à ce que, le 21 septembre, le général Maurice Gamelin ne leur donne l'ordre de se replier sur la ligne Maginot, en territoire français. Désormais, toute l'armée française doit y attendre. Les jours se suivent dans les fortins et, pour tromper l'ennui de la troupe, les rations de vin sont augmentées.
Pendant ce temps là, Adolf Hitler et ses généraux (dont Adolf Heusinger, son bras droit) peaufinent leurs plans secrets. Ceux-ci vont leur permettre, 8 mois plus tard, de lancer leurs troupes en direction de la France en passant à travers la Hollande et la Belgique, tandis que leurs blindés déferleront ensuite de Sedan jusqu'à Abbeville, encerclant ainsi toutes les armées britanniques et françaises... en 10 jours.