En 1938, en Chine, Mao Tse Toung reçoit Ho Tung Man, dirigeant du Parti Communiste Vietnamien (accompagné d'un jeune inconnu qui deviendra plus tard Ho Chi Minh). L'armée chinoise du dictateur nationaliste Tchang Kaï-chek harcelant les maquisards communistes chinois, ces derniers ne sont pas en mesure d'apporter de l'aide aux communistes vietnamiens, lesquels doivent donc combattre seuls les forces militaires françaises.
Puis, en 1949, le parti communiste de Mao Tse Toung prend le pouvoir, crée la République Populaire de Chine, masse des troupes le long de la frontière vietnamienne et, à partir de janvier 1950, apporte une aide matérielle conséquente au Viet-minh (l'armée communiste du Nord-Vietnam). Une centaine de conseillers chinois, spécialistes en artillerie, se mèlent aux combattants nord-vietnamiens et, en 1954, les USA s'en inquiètent...
Depuis la fin de la guerre de Corée, l'aide chinoise au Viet-minh communiste a, à leurs yeux, pris beaucoup trop d'importance...
Plusieurs centaines de conseillers chinois seraient à Dien Bien Phu, là où l'armée française est coincée et où l'artillerie antiaérienne fournie par la Chine va jouer un rôle important dans la victoire nord-vietnamienne.
Le 7 mai, après la victoire du Viet-minh, des pourparlers de paix sont entamés à Genève...
La délégation chinoise et la délégation soviétique sont présentes et apportent leur soutien à la délégation communiste vietnamienne que dirige Pham Van Dong.
La Chine et l'URSS conseillent à ce dernier d'accepter le partage du Vietnam en 2 pays séparés mais Pham Van Dong déclare que cela est totalement inacceptable pour le Viet-minh.
Quand, par la suite, les USA interviennent militairement au Vietnam, la Chine apporte de nouveau son aide aux communistes nord-vietnamiens. Du moins jusqu'en février 1972, date à laquelle Richard Nixon est invité et reçu à Pékin. Se sentant trahi, le Viet-minh cesse alors toute relation avec la Chine...