En guerre depuis 7 ans contre les indépendantistes vietnamiens (que soutient la Chine maoïste), l'armée française commence à subir des revers. En septembre 1953, le général Gallois conseille à René Mayer, chef du gouvernement, d'envisager un repli des forces armées vers la côte indochinoise...


Mais, à la mi-novembre, le général Navarre fait sauter 6 bataillons de parachutistes sur Dien Bien Phu pour attirer le Vietminh dans un piège.

1954-combattants du Viet-minh


Le 29 novembre, alors que les "paras" se préparent à "casser du viet", Ho Chi Minh se déclare prét à négocier un armistice incluant l'indépendance du Vietnam.

Georges Bidault, ministre des Affaires étrangère, refuse catégoriquement, étant convaincu que le Vietminh va capituler.

Pourtant, le pont aérien qui relie Hanoï à Dien Bien Phu est de plus en plus difficile à tenir. Le général Navarre prépare même, discrètement, un plan de repli...

En effet, en ce début février 1954, le Vietminh a massé des forces considérables autour du camp français de Dien Bien Phu. René Pleven, ministre de la Défense, se rend à Hanoï le 10 où le général Blanc, chef d'état-major de l'armée de terre, lui propose un plan de retrait de toute l'armée française en dessous du 18ème parallèle. Mais, le 13 mars, le général Giap déclenche une impressionnante offensive d'artillerie qui écrase le camp français de Dien Bien Phu...

Le 16, à Paris, René Pleven informe le Conseil des ministres de la gravité de la situation en Indochine. Le gouvernement décide alors d'envoyer aux USA le général Ely pour informer le gouvernement américain que l'armée française est en fâcheuse posture en Indochine et pour demander de l'aide. Le 23, le secrétaire d'Etat Foster Dulles tient une conférence de presse à Washington et se contente d'y accuser la Chine d'armer le Vietminh...