En février 1961, Jean-Jacques Susini, Pierre Lagaillarde et d'autres membres du mouvement Algérie Française fondent l'Organisation Armée Secrète (OAS).
L'OAS commet une série d'attentats terroristes qui tuent environ 2.000 personnes, en grande majorité des Algériens, et 71 autres personnes en métropole.
Les généraux Edmond Jouhaud et Raoul Salan rallient à leur tour l'OAS. Le capitaine Pierre Sergent, lui, quitte l'Algérie et se rend à Paris...
Il y contacte les royalistes Pierre Juhel et Louis-Olivier de Roux, dirigeants de Restauration Nationale, à la suite de quoi il restructure militairement l'OAS de métropole.
De son côté, le lieutenant Daniel Godot, membre de l'OAS, tisse des liens avec le mouvement de défense des commerçants de Pierre Poujade et du député Jean-Marie Le Pen.
Le 16 novembre, André Regard organise à Paris un rassemblement de plusieurs milliers de membres d'Algérie Française, lesquels acclament le général Salan.
A l'OAS, venu du mouvement Jeune Nation, André Canal prône la multiplication des attentats en métropole pour semer la terreur. Jean-Marie Curutchet veut quant à lui que l'OAS tue "tous ceux qui représente l'autorité de l'Etat". Mais les agents des services de sécurité de l'Etat interviennent...
Ils interpellent les dirigeants de l'OAS, dont Salan, Jouhaud et Degueldre. Mais le colonel Antoine Argoud parvient a créer une structure qu'il nomme Conseil National de la Résistance. Après l'attentat raté contre Charles de Gaulle, l'avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour demande l'amnistie des membres de l'OAS, qu'il l'obtient en juillet 1968. En 1981, au 2nd tour des présidentielles, Salan, Sergent et Tixier-Vignancour appellent à voter pour François Mitterrand...