Guennady Lepioshkin obtient son diplome de microbiologie militaire en 1969 et, en 1973, Sergueï Popov et lui intègrent l'équipe des 60.000 employés d'un programme d'armement biologique nommé Biopreparat, lequel vient tout juste d'être mis sur pied par l'URSS. Les responsables de Biopreparat affirment alors à l'équipe des scientifiques que leurs recherches seront destinées à améliorer les soins aux blessés dans les conflits armés...
Ils prétendent aussi que Biopreparat permettra de mieux décontaminer les zones de combat ayant été infectées.
Sergueï Popov et Guennady Lepioshkin découvrent par la suite qu'ils ont été trompés et que Biopreparat est, en réalité, un programme de recherches destiné à trouver comment rendre plus contaminant des agents infectieux, comment les transformer en armes bactériologiques et comment les fabriquer en grande quantité.
Les recherches des scientifiques sont ponctuées d'accidents majeurs mais l'Armée Rouge exigeant le secret absolu, les populations de l'URSS ne sont pas plus informées de ces accidents que de l'existence de Biopreparat. Après la dissolution de l'Union soviétique, le programme Biopreparat cesse d'exister et les chercheurs, après des années d'expérimentations secrètes pour l'Armée Rouge, se retrouvent du jour au lendemain sans travail...
Certains d'entre eux se mettent alors en relation avec le crime organisé et lui vendent quelques unes des armes bactériologiques qu'ils fabriquent depuis 20 ans. En 2002, le Département de la défense des USA envoie 113 spécialistes de l'Agence de réduction des menaces (DTRA) en Russie où, en 3 mois, ils vont découvrir et détruire quelques 300 tonnes de bacilles de la peste noire, du typhus, de la variole, d'Ebola et du charbon...